Marie Boquet



Jusqu'à 20 ans, Marie parcourt les coulisses, les scènes dans le domaine de la danse, du spectacle, du maquillage, des décors dans le Nord de la France.

En arrivant sur la Côte d'Azur, sur le chemin des rencontres : sculpteurs, peintres, écoles d'art...



Modèle pour gagner sa vie ne fut en fait que le moyen subtil de découvrir (et "quelle découverte")

La passion qui ne cesse d'exister, d'envoûter ses sens : la sculpture, la matière, les couleurs, les volumes...

Les gestuelles gracieusement fantastiques, émouvantes, deviennent une réelle obsession : "Créer du vivant."

Cela demande, bien sûr, un apprentissage des techniques : étude de l'anatomie, connaissance des caprices de la terre à travers le corps...

Le corps se veut alors chimérique, parfois enraciné, voire soclé. Dessiné, peint (sur les supports du moment), toujours avec une sensualité certaine...



Une présence qui dérange ?

Qui attire ?

...Mais qui ne laisse pas indifférent.

Et au fil...

Comme sur un fil...

Le corps se veut de plus en plus léger, pour devenir un rien ? Un TOUT !

Et plus encore.

Ce corps, aussi imposant soit-il, s'élève, se suspend afin d'atteindre l'âme et le "sens de l'essence-ciel".

Qu'il ne reste dans cette gourmande posture qu'un tourbillon d'amour et de voluptueuse allégresse, et surtout, que chacun y puise égoïstement une parcelle de tendresse offerte.